Soulager l’inconfort lié à la sécheresse intime et l'atrophie vaginale
Comme nous l'avons vu dans l'article précédent, les désagréments de la ménopause, dont la sécheresse vaginale, peuvent affecter des femmes de tout âge mais celle-ci est très fréquente durant et après la ménopause. Elle est aussi l’un des symptômes les plus rapportés chez les patientes souffrant d’atrophie vaginale ou vulvo-vaginale.
Ainsi, 15 % des femmes pré-ménopausées et 57% des post-ménopausées souffrent dudit syndrôme (SGM). (Portman DJ, Gass ML Climacteric 2014;14(5):557-63)
Mais elle n’est pas seulement l’apanage des femmes ménopausées, elle peut également être causée par plusieurs facteurs:
- La pilule contraceptive
- L’allaitement
- Le stress
- Le diabète, les maladies inflammatoires de l’intestin
- L’insuffisance cardiaque chronique
- La sclérose en plaque
- Traitements du cancer, radiations et chimiothérapie
- La consommation d’anti-dépresseurs
- Le syndrome de Goujerot-Sjörgren.
D’autre part, et c’est souvent le symptôme le moins abordé, vu son caractère tabou, la sécheresse vaginale est pour les femmes ce que sont les dysfonctionnements érectiles chez les hommes; un hiatus conséquent dans la vie sexuelle. Enfin, elle est associée à des douleurs pendant les rapports (dyspareunie - Jamieson et al Obst Gynae 1996; 87:55-8) et touche environ la moitié des femmes à un moment de leur vie. (Allen, C., Evans, G., & Sutton, E. L. (2016). Pharmacologic Therapies in Women’s Health. Medical Clinics of North America, 100(4), 763–789.)
Comment soulager ce symptôme désagréable de la ménopause
Soulager la sécheresse intime aurait par conséquent un effet bénéfique sur la plupart des autres symptômes. En effet, en restaurant une hydratation des muqueuses génitales tout en abaissant le pH vaginal - qui a tendance à augmenter sous l’effet de la baisse de production d’oestrogènes - l’on soulage très durablement les effets de l’atrophie vulvo-vaginale.
Il existe deux pistes pour réduire l’inconfort lié à la sécheresse vaginale: la piste hormonale et celle non-hormonale.
Nous allons nous intéresser exclusivement à la piste non-hormonale qui est souvent la moins empruntée, à tort !
En effet, il a été démontré que le recours à un hydratant vaginal, en usage quotidien, limitait l’impact de l’atrophie vulvo-vaginale et permettait de restaurer l’environnement vaginal typique en abaissant tout d’abord le pH, mais également en conservant le capital cellulaire des muqueuses. Dans le prochain article, nous vous dévoilons les bons critères de sélection d'un tel produit, pour un maximum d'efficacité et sans aucun risque pour votre santé.